Notre voisin frappe à la porte,
il a besoin d’aide, il n’a pas d’emploi, il a faim et, démuni, sans autres
solutions, il se tourne vers nous. Nous sommes son dernier recours, son dernier
espoir mais nous n’ouvrons pas, à travers la porte nous lui crions de partir et
le menaçons de lui faire quitter le palier par la force. Aux portes de l’Europe,
ils sont des milliers chaque année à payer de leur vie leurs tentatives désespérées
de s’extirper de leur condition pour l’espoir d’une vie meilleure eu Europe.
Ces derniers mois, combien encore
de boat-people, de femmes, d’enfants parmi eux, ont été retrouvés sans vies sur
les plages italiennes ? Ces drames à répétition ne sont pas une fatalité,
mais à qui la faute ?