mardi 21 novembre 2017

Lula, le come-back d’une icône écornée


Dans un entretien au journal Le Monde, du 18 novembre 2017, l’ancien Président Brésilien (de 2003 à 2011), Luiz Inacio Lula DA SILVA ne cache pas son ambition de revenir sur le devant de la scène et se présenter aux élections présidentielles d’octobre 2018.
Dans un pays, 9ème puissance mondiale, fort de 206 millions d’habitants, éprouvé et fragilisé par une situation politique particulièrement tumultueuse depuis son passage de témoin à Dilma ROUSSEFF, il garde auprès des brésiliens un fort capital sympathie et est favori des sondages. Mais à 72 ans, le retour de Lula est un pari risqué face à une situation économique, sociale et politique qui s’est dégradée et face surtout aux défis auxquels est confronté le pays, l’un des plus inégalitaires du monde, l’un des plus endetté aussi (près de 90% de son PIB).

vendredi 7 juillet 2017

Un printemps de la gauche pour horizon


Je milite depuis mes 17 ans. J’ai donc passé la moitié de ma vie engagé politiquement.
Sans vraiment savoir ce qui m’avait amené là, malgré des hauts et des bas, des remises en question, les campagnes et le travail dans l’action publique, j’ai néanmoins toujours eu une certitude, celle d’être de gauche parce que ces valeurs sont pour moi la seule réponse aux maux de notre société.

La période actuelle, politiquement pleine de surprises, de changements et d’incertitudes pour l’avenir, me fait naturellement me poser beaucoup de questions, comme tout citoyen qui s’intéresse au destin de son pays et s’implique pour y apporter sa pierre.

jeudi 15 juin 2017

Caravelles et crustacés. Conversion, reconversion, illusions.

Un californien pour qui le bonheur c'est d'aller à la plage avec sa chèvre ... what else.

Rien, rien du tout si ce n'est le départ et l'exil ? La quête du bonheur n'a de sens que celui que chacun de nous lui donne. Matériel, spirituel, les deux ? Remplir sa vie pour être comblé ou au contraire se dessaisir de tout ce qui pourrait la rendre captive aux choses secondaires et futiles, vivre simplement ou simplement vivre mieux, à chacun d'y répondre.

"C'est pas moi, c'est les autres", n'est-ce pas un peu facile de jeter l'opprobre sur la société de consommation et sur le culte de la jouissance immédiate, n'endossons-nous pas une part de notre propre insatisfaction, nos préoccupations ne nous incombent-elles pas en partie ? La société et notre environnement est-ce là la vraie cause et pas plutôt une fausse raison illusoire, Sysiphe de nature ou de circonstance, menant une quête du bonheur sans fin ?