2 décembre 2021. La primaire du parti Les Républicains se solde par un duel inattendu Ciotti/Pécresse qui met un terme à la campagne et aux espoirs du favori Xavier Bertrand. Douche froide dans le camp du Président des Hauts de France, soulagement et euphorie chez celui de son homologue d’Île-de-France.
Qu’ils l’aiment ou la haïssent, les français sont des passionnés de politique et celle-ci nous le rend bien, elle est et sera toujours faite de surprises et d’inattendu.
La vie politique est jalonnée de coups de théâtre, parfois tragiques, parfois épiques, avec ses vainqueurs et ses vaincus. Les vainqueurs devenant souvent successivement les vaincus et les vaincus les vainqueurs, les favoris les perdants et les outsiders les vainqueurs.
Tout n’est souvent qu’une question de temps, de bons ou de mauvais moments, de séquences.
Il n’en demeure pas moins quelques vérités maintes fois confirmées, d’abord en politique rien n’est jamais acquis et en politique on n’est jamais mort. Dans ce domaine, les revenants sont légions.
Gare à celui qui pense deviner l’avenir dans ce domaine mystérieux. Science complexe parce qu’humaine, où la passion précède et l’emporte toujours sur la raison.
En politique s’il ne devait y avoir qu’une seule certitude, c’est que rien n’est jamais sûr et que rien n’est jamais acquis.
J’ai connu moi même des victoires et des défaites. En politique, il faut savoir être patient. Les victoires et les défaites passent et se succèdent et dépendent toujours avant tout du temps et du moment.
Triomphale hier, malheureux aujourd’hui, l’heure n’était pas venue pour Xavier Bertrand ... La séquence était celle d’un Eric Ciotti dont le discours a su trouver davantage écho auprès des adhérents après des semaines monopolisées par son double, Eric Zemmour.
Johann Lucas
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