Notre voisin frappe à la porte,
il a besoin d’aide, il n’a pas d’emploi, il a faim et, démuni, sans autres
solutions, il se tourne vers nous. Nous sommes son dernier recours, son dernier
espoir mais nous n’ouvrons pas, à travers la porte nous lui crions de partir et
le menaçons de lui faire quitter le palier par la force. Aux portes de l’Europe,
ils sont des milliers chaque année à payer de leur vie leurs tentatives désespérées
de s’extirper de leur condition pour l’espoir d’une vie meilleure eu Europe.
Ces derniers mois, combien encore
de boat-people, de femmes, d’enfants parmi eux, ont été retrouvés sans vies sur
les plages italiennes ? Ces drames à répétition ne sont pas une fatalité,
mais à qui la faute ?vendredi 24 avril 2015
dimanche 25 janvier 2015
Du militantisme antiterroriste
Une constante dans les trajectoires de vie des hommes qui ont défrayé la chronique et créé un émoi international aux premiers jours de cette nouvelle année, feu les terroristes avaient accumulé et dépassé le seuil de l'acceptable en amertume et haine, au fil d'un parcours marqué par l'échec.
Souvent la case prison que l'on quitte plus radicalisé, plus dangereux et finalement moins sociabilisé qu'en y entrant, celle-ci ne fut jamais synonymes pour aucun d'entre eux de repentance ou de retour dans le droit chemin, au contraire.
dimanche 16 novembre 2014
Petite bourse, gros mariage. La tyrannie du mariage dispendieux et ceux qui la subissent.
Un mariage nigérian qui met la barre haute © Kele Akanno photography |
Un récent article du magazine Jeune Afrique ("Bling-bling : mariage fastueux, mariage malheureux...") mettait en exergue les mariages fastueux et dispendieux prisés par les classes populaires ivoiriennes.
Paradoxalement, il s'avère que celles et ceux qui éprouvent le plus de difficultés financières n'hésitent pas à se serrer encore un peu plus la ceinture pendant des années afin d'organiser une cérémonie la plus somptuaire, la plus coûteuse et la plus "m'as-tu vu" possible.
mercredi 5 novembre 2014
Là où va la révolte des jeunes.
Des multiples adjectifs accolés à l'expression "c'est le propre de la jeunesse d'être ..." Figurent en bonnes places ceux d'"impertinente", "rebelle", "utopiste" ou encore "révoltée".
Si l'on peut reconnaître tout du moins une chose à la jeunesse c'est de vivre dans son époque et dans la modernité. Peut-on alors imaginer que l'expression du caractère rebelle et transgressif, que l'on lui prête généralement, puisse se traduire de la même manière aujourd'hui qu'il y a dix ou trente ans ?
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