dimanche 29 septembre 2019

Que les catastrophes écologiques ne deviennent jamais banales !


Nos enfants respirent des produits chimiques. Des particules noires tombent du ciel et empoisonnent l'eau et la terre, c'est en France, en ce moment et nous sommes là spectateurs impuissants.

En bonne partie éclipsée dans les medias par le décès de l'ancien Président, le gigantesque incendie de l'usine Lubrizol de Rouen, survenu jeudi 26 septembre, est un événement majeur qu'il ne faut à aucun prix minimiser, comme le fait actuellement le gouvernement.

Il ne suffit pas de parler d'environnement lorsque viennent les élections, mais de réellement protéger notre Terre et dans ce vieux pays notre si beau patrimoine naturel. Ne serait-ce que pour nos enfants et les générations à venir.

Faut-il craindre une pollution massive ?
Quelles conséquences sur la santé de la population ?

À Rouen, en Normandie, dans les Hauts de France ... Sommes-nous condamnés à être les victimes passives et à espérer qu'arrive le plus tard possible la catastrophe sanitaire et écologique suivante ?

Nous avons tous le pouvoir d'en parler, ne serait-ce que de dire autour de nous ce qu'il se passe et que nous sommes choqués par cette situation. Que nous ne l'acceptons pas.

N'attendons pas le prochain panache noir et toxique pour nous affoler et tirer la sonnette d'alarme. Les côtes de notre pays ont déjà été souillées plusieurs fois par des marées noires et voilà que la polution tombe à présent du ciel.

Nous ne pourrons pas individuellement faire quoi que ce soit contre ces particules qui flottent dans notre air mais nous devons en revanche protester, être en colère et interpeler ceux qui aujourd'hui ont le pouvoir et les responsabilités d'agir.

Nous ne pourrons pas dire plus tard que nous ne savions pas le danger qui menaçait.
Montrer du doigt les forêts amazoniennes en feu cet été c'est bien, se révolter contre les négligences, le laissez-faire et l'immobilisme face à des situations écologiques dramatiques qui se déroulent chez nous quelques semaines plus tard, c'est tout aussi vital.

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