jeudi 24 février 2022

Le crépuscule et les affres de l'URSStalgie

La diplomatie n'est pas l'arme des faibles, au contraire c'est l'usage de la force qui l'est.

A l'issue de semaines de vrai-faux suspense, l'annonce du lancement par Vladimir Poutine d'une opération militaire nous rappelle une autre époque ou les frasques de dictateurs Nord Coréens. Les missiles russes ont fini par s'abattre sur les ukrainiens, une attaque préméditée qui ébranle l'Europe et les Etats-Unis.


20 ans de pouvoir autocratique sans partage, enfermé dans une matrice de guerre froide vieille de plus de 30 ans pour en finir par agresser militairement un pays voisin indépendant, c'est bien la pire des peines que pourrait nous inspirer la folie de Poutine, si elle n'inspirait pas d'avantage la crainte, l'inquiétude mais aussi la colère.

Que le Kremlin sourd aux condamnations qui pleuvent de toutes parts, cesse cette fuite en avant parce qu'elle nuit à tous et qu'elle n'est pas même dans leur intérêt ;

Que les Ukrainiens entendent notre soutien et que les peuples condamnent partout la guerre et les fous qui les provoquent et ceux qui en tirent profit ;

Que la communauté internationale torde le bras de celui qui pense marquer l'Histoire en faisant preuve d'intransigeance et de fermeté alors qu'il restera celui qui a refusé la voie du dialogue et la paix. Honte à lui.


Ce ne sont jamais ses militaires et ses bouchers qui ont fait rayonné la Russie, mais ses écrivains, ses peintres, ses danseuses, ses scientifiques, ses sportifs, ses cosmonautes.


"Il n'y a rien de plus terrible qu'un pouvoir illimité dans les mains d'un être borné".

Vasyl Symonenko, poète ukrainien

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire